La Broc de Gil

 

Avertisseurs de radars : ce qui va changer

17/8/11



Ils devaient être supprimés, ils restent finalement autorisés. Suite à un protocole d’accord récemment signé entre l’Etat et les constructeurs, l’utilisation de ces petites machines va quand même évoluer. Explications.

Radars

Les avertisseurs de radars ne sont plus ! Désormais, il faut les appeler « outils d’aides à la conduite ». Il y a quelques semaines, l’Etat envisageait de les rendre purement et simplement illégaux. L’affaire avait fait grand bruit, notamment auprès des constructeurs et des quelques 6 millions d’utilisateurs de l’Hexagone. Est-ce dû à la relative proximité de l’échéance présidentielle ou au caractère très impopulaire de ce projet ? Voire les deux… Toujours est-il que l’Etat a fait machine arrière. Attention, toutefois, les radars fixes ne seront plus signalés.
Votre appareil vous informera juste de l’entrée dans une « zone dangereuse », soit une portion de bitume de 4 kilomètres sur autoroute, 2 km hors agglomération, et de 300 mètres en ville. Les adeptes de Coyote et autre Wikango peuvent se réjouir, le système participatif est maintenu. Petit bémol quand même, ils ne pourront que signaler un point de danger, sans autre précision. Autrement dit, un radar, un obstacle au trafic, des travaux temporaires, etc. Les automobilistes qui profiteront de l’information n’auront aucun moyen de savoir quel danger se cache derrière. Enfin, tout le monde est logé à la même enseigne : les produits neufs comme ceux déjà en service sont en effet concernés par ces changements. Pour ceux qui possèdent déjà un appareil, une mise à jour par internet sera nécessaire. L’appellation « avertisseur de radar », elle, disparaîtra des emballages d’ici quatre mois…

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